Botox : démeler le vrai du faux

Faux

Les premières utilisations de la toxine botulique l’ont été pour corriger le strabisme, l’hypercontraction musculaire et l’est encore de nos jours pour le traitement des spasmes du facial, du bruxisme , des torticolis et autres troubles liés à une hyperactivité musculaire. Il a ensuite été utilisé en injections esthétiques, pour modifier les balances musculaires et permettre la limitation des rides musculaires et la réduction du tonus des muscles qui abaissent le visage, la commissure des lèvres, la queue du sourcil , qui sont associés à des expressions négatives.

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L’utilisation adéquate de la toxine botulique a pour but de réduire le tonus musculaire, pas de le supprimer . Son utilisation esthétique réduit les rides d’origine musculaires, sans nécessairement les effacer complètement. Le résultat est très naturel, le patient est reposé et apaisé. Le visage n’est pas censé être figé, mais doit pouvoir garder toute son expressivité, dans un mode plus positif en limitant les rides et tensions musculaires à effet négatif.

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La toxine botulique est utilisée en injections sous cutanées de petits volumes en de nombreux points. L’aiguille utilisée est tellement fine qu’elle est à peine perçue par le patient. L’injection de la toxine sous la peau est en général sensible mais non douloureuse. Certaines toxines donnent toutefois, chez certains patients, une impression de brûlure. Le désagrément est transitoire et bien toléré.

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Même si la toxine botulique à l’état naturel est l’un des poisons les plus mortel du monde biologique, sa maîtrise thérapeutique en a fait un produit, qui, bien utilisé, par des médecins spécialistes, formés dans des centres universitaires et sensibilisés aux dangers de la toxine non maîtrisée, est parfaitement inoffensif. Les effets secondaires de botox sont une petite inflammation possible au point d’injection, une petite ecchymose (bleu), de possibles maux de tête, une petite paralysie transitoire d’un muscle d’expression, de la paupière, du sourire, …Ces désagréments sont bien sûr temporaires .

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La tendance actuelle est au naturel et à la prévention du vieillissement. Dans cette logique, dite de préjuvénation, pourquoi attendre d’avoir des rides pour les traiter ? Il est possible de les anticiper et d’éviter leur apparition . Aux états unis, qui préfigurent souvent les tendances européennes, les patients débutent la toxine botulique dès l’âge de 18 ans.

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La majorité des toxines utilisées a totalement disparu de l’organisme 4 mois après son injection . De nouvelles toxines sont supposées avoir des effets jusqu’à six mois après leurs injections. Certaines zones ont des résultats moins pérennes. Ainsi, l’injection dans les muscles orbiculaires des lèvres (lip flip) sont rarement efficaces plus de 2 mois. 

Il est utile de s’organiser pour pouvoir refaire ces injections tous les 4 à 6 mois.

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Si la finalité de la toxine botulique et des produits de comblement est la même, à savoir l’embellissement et le rajeunissement des patients, le mode d’action est complètement différent. La toxine botulique joue sur les balances musculaires alors que les produits de comblement restaurent hydratation et volumes perdus ou déplacés.

Ainsi, l’Acide Hyaluronique permet, lorsqu’injecté non réticulé, de restaurer une super hydratation tissulaire (skinbooster). S’il est utilisé en formule cohésive, il permet de recréer des volumes perdus (pommette, vallée des larmes, tempes, lèvres,…) ou de corriger des imperfections anatomiques (nez, cicatrices, asymétries,…).